Accélérer la transition vers des modèles de consommation circulaire

L’exemple de la loi AGEC en France

Adèle Chasson, Chargée des affaires publiques à l’association HOP / Halte à l’obsolescence programmée de 2019 à 2020

Laetitia Vasseur, Co-fondatrice et déléguée générale de l’association HOP / Halte à l’obsolescence programmée

L’association HOP (Halte à l’obsolescence programmée) a participé au processus de construction de la loi AGEC (Anti-Gaspillage et Économie Circulaire) qui a été adoptée par le Parlement français début 2020. L’association a activement participé aux groupes de travail qui ont préparé le volet de ce projet de loi consacré à la réparation et à l’allongement de la durée de vie des produits électriques et électroniques. Aux côtés des pouvoirs publics, des producteurs, des distributeurs et des réparateurs, les associations comme HOP ont cherché à défendre les intérêts des consommateurs et contribué ainsi à l’adoption d’un indice de réparabilité qui informera ces derniers sur le niveau de réparabilité de certains produits.

Le processus de construction de la loi AGEC a aussi permis d’obtenir la mise en place d’un fonds de réparation qui a pour objectif de faire baisser le coût de la réparation pour les consommateurs. Ces dispositions devraient permettre d’opérer un changement de perspective. Elles peuvent amener les producteurs et distributeurs à améliorer leurs pratiques pour proposer des produits plus réparables et durables. Elles peuvent également inciter les consommateurs à privilégier des produits plus respectueux de l’environnement.