RIO+20 – Conférence Pauvreté - Environnement


  19 juin 2012
  Rio de Janeiro - Brésil
  Conférence : Pauvreté et accès aux services essentiels


 

Le  Jardin botanique de Rio de Janeiro est co-organisateur de cette conférence.

 

L'Institut Veolia a prolongé les discussions entamées à Paris en juin 2011 sur ce thème majeur. La lutte contre la pauvreté et la préservation de l'environnement sont deux préoccupations essentielles pour construire un avenir commun durable. Cet événement phare a réuni près de 300 participants autour de la quinzaine d'experts de haut niveau invités à cette occasion.
 

"Cette conférence a été organisée avec le soutien du ministère de l'Environnement du Brésil et de l'Agence Française de Développement."

 

 

 

Les intervenants

Izabella Mônica Vieira Teixeira, Ministre de l’Environnement du Brésil

Izabella Mônica Vieira Teixeira est ministre de l’Environnement du Brésil. Née à Brasilia, elle est titulaire d’un diplôme de biologie de l’Université de Brasilia, ainsi que d’une maîtrise de planification de l’énergie et d’un doctorat de planification écologique, délivrés par l’Université fédérale de Rio de Janeiro. Elle est spécialiste des instruments de gestion de l’environnement, tels que l’évaluation environnementale, l’étude d’impact sur l’environnement et la licence d’exploitation. Fonctionnaire de l’Institut brésilien de l’environnement et des ressources naturelles renouvelables depuis 1984, elle a occupé différents postes à responsabilité en son sein, de même qu’au ministère de l’Environnement et au gouvernement de l’État de Rio de Janeiro. De 2007 à 2008, Mme Teixeira a été vice-secrétaire chargée de l’environnement au sein du gouvernement de l’État de Rio de Janeiro, avant de se voir confier le poste de vice-ministre de l’Environnement. En mai 2010, elle a été nommée ministre de l’Environnement et, en janvier 2011, reconduite à ce poste par la nouvelle présidente du Brésil. Elle est par ailleurs membre du Groupe de haut niveau des Nations unies sur la viabilité mondiale.

Rajendra Kumar Pachauri, directeur général de l’Institut indien de l’énergie et des ressources indiennes (TERI)

Rajendra Kumar Pachauri est le président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), l’organisme scientifique intergouvernemental chargé de fournir des informations objectives sur le réchauffement climatique tant à l’attention des décideurs comme du public. Il a reçu un prix Nobel de la paix pour son travail.
Il est par ailleurs directeur général de l’Institut indien de l’énergie et des ressources indiennes (TERI pour le sigle anglais), un grand organisme de recherche indépendant chargé de diffuser les connaissances en matière d'énergie, d’environnement, de sylviculture, de biotechnologie et de préservation des ressources naturelles. Éminent chercheur dans le domaine environnemental, M. Pachauri est reconnu sur la scène internationale pour le travail qu’il fait pour renforcer et disséminer les connaissances sur le réchauffement climatique dû à l’activité humaine et jeter les bases des mesures nécessaires pour lutter contre ce phénomène. En juillet 2012, il a été nommé conseiller principal de l'Institut sur le climat et l'énergie de l'Université de Yale (YCEI) après avoir dirigé la création de l’Institut (juillet 2009 – juin 2012).
Rajendra Kumar Pachauri participe activement à plusieurs forums internationaux axés sur le thème du réchauffement climatique et sa dimension politique. Il a reçu la seconde plus haute distinction civile accordée par le gouvernement indien, le « Padma Vibhushan », en janvier 2008, qui lui a été décernée par le président de l’Inde. En 2006, il a été fait officier de la Légion d’honneur par le gouvernement français. Il a été décoré de l’ordre du Soleil levant par Sa Majesté Akihito, l’Empereur du Japon, commandeur de l’ordre de la Rose blanche de Finlande par le premier ministre finlandais, commandeur de l’ordre de Léopold II par le Roi des Belges et membre de l’ordre de l’Aigle aztèque par le président du Mexique en juin 2012.

Luiz Pinguelli Rosa, Directeur de COPPE / UFRJ

 

Luiz Pinguelli Rosa dispose d'un doctorat en Physique, ainsi qu'un Master en génie nucléaire. Il est directeur de COPPE / UFRJ. Parmi ses principaux axes de recherche, on retrouve les réacteurs nucléaires, les énergies alternative, la technologie, la planification de l'énergie et ses impacts environnementaux, les émissions de gaz à effet de serre, la politique énergétique et les changements institutionnels. Il est l'auteur de nombreux articles scientifiques publiés dans Revista Brasileira de Física, Revista de Ensino de Física, Revista Brasileira de Energia. Dès 1973, M. Rosa a encadré cinquante-cinq mémoires de maîtrise et quatorze thèses de doctorat. Membre du Conseil Mondial des Conférences Pugwash sur la science et les affaires mondiales. Président du Conseil d'Administration de Eletrobras.

 

 
 

Manuela Carneiro da Cunha, anthropologiste, Université de Chicago

Manuela Carneiro da Cunha a fait des études de mathématiques à la Faculté des Sciences de Paris, avant de s'orienter vers l'anthropologie dans le séminaire de Claude Lévi-Strauss. Rentrée au Brésil, elle a été successivement professeur d'anthropologie à l'Université de Campinas et à l'Université de São Paulo. En 1994, elle est nommée professeur à l'Université de Chicago, où elle enseigne jusqu'en 2009. Ses travaux portent sur l'ethnologie amazonienne, sur l'identité ethnique, sur l'histoire des indiens et des lois de l'état brésilien envers les populations indiennes ; enfin, sur les savoirs traditionnels et sur les droits intellectuels qui leur sont associés. Depuis 1978, elle a pris une part active dans la défense des droits des populations traditionnelles. Elle dirige depuis 2008 un programme sur les effets des politiques de patrimoine sur les savoirs autochtones au Centre Brésilien de Recherches - CEBRAP - développé avec le soutien de la fondation Ford.
Manuela Carneiro da Cunha est membre de l'Académie Brésilienne des Sciences et de la Third World Academy of Science. Elle a reçu le prix de la Francophonie de l'Académie Française.

 

Julia Marton-Lefèvre, Directrice de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)

Julia Marton-Lefèvre a été Directrice Générale de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) jusqu'au janvier 2015. L'UICN est la plus grande organisation visant la conservation de la planète, elle rassemble les Etats, les organismes gouvernementaux, les organisations non gouvernementales, des scientifiques et des experts dans un partenariat mondial unique. Avant cela, Julia faisait partie du Rectorat de l'Université de la Paix (UPEACE) au Costa Rica. Elle est membre de plusieurs conseils d'administration, conseils et comités, notamment le Pacte mondial des Nations Unies, le Conseil chinois pour la coopération internationale sur l'environnement et le développement (CCICED), LEAD International, le Prix Volvo de l'environnement, etc. Elle est membre de la Royal Geographical Society du Royaume-Uni et un membre de l'Académie mondiale de l'art et de la science.

 

José Maria Cardoso da Silva, vice-président de l'organisation écologique Science de la conservation internationale (CI)

José Maria Cardoso da Silva a un doctorat de l'Université de Copenhague, au Danemark. Il est un biologiste et dispose de plusieurs expériences dans l'administration du programme, dans l'enseignement, la consultation, etc. Il a effectué plus de 800 jours de travail sur le terrain dans tous les biomes du Brésil. Son travail technique comprend l'écologie, la biogéographie, la biologie moléculaire, les processus d'établissement des priorités pour les zones de biodiversité. Il a reçu plusieurs prix et a présenté des dizaines de propositions retenues au long de sa carrière. Comme professeur adjoint, il a encadré 7 doctorants et 13 étudiants à la maîtrise avec thèse et il est un membre de 7 sociétés scientifiques.

Pavan SUKHDEV, économiste de l’environnement, fondateur et PDG de GIST Advisory

Pavan Sukhdev est économiste de l’environnement, fondateur et PDG de GIST Advisory, société de conseil qui évalue les performances – notamment les externalités – pour des gouvernements, des entreprises et des ONG. Il a dirigé l’étude TEEB (The Economics of Ecosystems and Biodiversity) sur l’économie des écosystèmes et de la biodiversité.
Pavan est lauréat de la bourse McCluskey en 2011, à l'Université Yale (les lauréats précédents incluent le prix Nobel, Wangari Maathai et le Dr. Rajendra Pachauri). Il est l'auteur de “Corporation 2020”: un livre qui envisage la société de demain, et montre comment les entreprises et la société doivent travailler ensemble pour atteindre des objectifs communs et bâtir une économie verte.
 

Aisa Kirabo Kacyira, Directrice adjointe d’UN-Habitat.

En 2011, Aisa Kirabo Kacyira a été nommée par Ban Ki-Moon, directrice adjointe d’UN-Habitat. Mme. Kacyira a obtenu sa licence en médecine vétérinaire à l’université de Makerere de Kampala, Ouganda en 1992. Ensuite, elle a quitté  l'Ouganda pour poursuivre ses études à l’Université James Cook en Australie, où elle obtient son diplôme en 1996.
Aisa Kirabo Kacyira retourne au Rwanda. Le pays sort de plusieurs années de guerre. La vétérinaire travaille surtout en soutenant les éleveurs, dans le cadre de programmes soutenus par la banque de développement du Rwanda. Elle commence sa carrière politique en 2003 lorsqu’elle est élue députée au parlement rwandais. Elle travaille notamment avec le comité en charge des questions environnementales et de la gestion du sol. En 2006, Aisa Kirabo Kacyira est élue maire de Kigali. Elle reste en poste jusqu’en 2011. En 2008, la ville est récompensée pour son développement par UN-Habitat. 
 

Rémi Genevey, directeur exécutif à l’Agence Française de Développement (AFD)

Rémi Genevey, directeur exécutif à l’Agence Française de Développement (AFD), est actuellement responsable de la direction de la stratégie, qui regroupe les activités de production de connaissances, pilotage stratégique, évaluation et formation de l’AFD, ainsi que le Secrétariat du Fonds Français pour l’Environnement Mondial. Il a exercé des fonctions de management à l’AFD dans différents postes, en tant que directeur du département des financements (2006-2008), directeur du département Méditerranée et Moyen-Orient (2002-2005), directeur de l’agence de l’AFD au Maroc (1999-2002), directeur général adjoint et directeur des opérations de Proparco, la filiale de l’AFD pour le financement du secteur privé (1994-1999). Il a une connaissance étendue et une grande expérience des questions de développement en Méditerranée et a été responsable entre 2008 et 2010 de la coordination, pour la France, du groupe de travail international en charge de la création du CMI. 

Carlos Correa Scaff, maire de Montéria, Colombie.

Né à Montería en 1973, il est le maire de Montería , Colombie ( 2012-2015) une ville de 400.000 habitants .

Avant d'être élu, il a poursuivi sa carrière dans le secteur de l'économie nationale.
- Analyste chez Ecopetrol .
- Coordinateur des missions d'affaires - Proexport Colombia à Proexport Miami (EEUU ) .
- Responsable des exportations entre la Colombie et l'Amérique Centrale au Tejicondor .

Carlos Correa Scaff a ensuite travaillé dans le secteur privé en tant que directeur national du marketing public pour le Groupe Carulla Vivero.Egalement chez Alpina S.A, où il a été directeur général de la marque, et chez Hewlett Packard en tant que directeur des ventes.

Carlos Correa Scaff collabore avec le milieu universitaire comme un conférencier invité .
Il est diplômé en administration des affaires à l'Université EAFIT de Medellin et en marketing à l'Instituto de Empresa à Madrid, Espagne

 

Jean-Marc von der Weid, fondateur de l’Assistance et Services à des Projets d’agriculture Alternative (AS-PTA)


Jean-Marc von der Weid, brésilien d’origine suisse, est fondateur de l’Assistance et Services à des Projets d’agriculture Alternative (AS-PTA), une organisation non gouvernementale qui soutient l’agriculture familiale et paysanne brésilienne, visant la recherche des alternatives technologiques adaptées à l’agriculture familiale.
 

André Albuquerque, PDG et fondateur de Terra Nova

Dès son jeune âge, André Albuquerque avait la réputation d'être un médiateur des conflits par la nature, et il a depuis exploré ses intérêts dans les questions de justice sociale en prenant part à la Fundação Cidade da Paz (Fondation Cité de la Paix), où il a travaillé avec plusieurs dirigeants et associations. 
André a obtenu son diplôme en droit de l'Université Pontificale Catholique du Parana en 1991. Ensuite, en 1998, il a poursuivi un programme d'études supérieures en gestion urbaine de l'environnement. Peu après, il a commencé à travailler pour le Secrétariat de logement dans l'hôtel de ville de Pinhais, dans la région métropolitaine de Curitiba. Pendant ce temps, le maire de Pinhais avait commis le gouvernement municipal à la médiation de conflits entre les propriétaires fonciers et les squatters, dans l'espoir de régler les différends et d'améliorer les conditions de logement dans les bidonvilles. André a joué un rôle central dans le développement de cette initiative.
Après que le maire a mis fin au projet, André a quitté son emploi à la mairie et a créé Terra Nova pour continuer son travail de médiation entre les propriétaires fonciers et les squatters. Les premières décisions judiciaires régularisation des titres de propriété ont été approuvées peu de temps après, et Terra Nova a étendu ses activités à d'autres municipalités de l'État de Paraná.

Depuis sa mise en place de Terra Nova, André a reçu plusieurs reconnaissances pour son travail. En 2005, Terra Nova a remporté le Prix Habitat René, qui est accordé à des projets visant l'amélioration des conditions de logement. Récemment, Terra Nova a été nommée parmi dix finalistes pour la Fondation Building and Social Housing et le Prix mondial de l'habitat des Nations Unies.

 

Justin Kilcullen, président de Concord et Directeur de TRÓCAIRE

 

Justin Kilcullen, qui vient de Dublin, a obtenu un diplôme en architecture de l'University College Dublin 1975. En 1993, il a été nommé directeur de Trócaire, la deuxième plus grande ONG de l'Irlande, avec un chiffre d'affaires annuel de plus de 60 millions €, et 23 bureaux partout dans le monde. Il a travaillé en Tanzanie, au Cambodge et en Thaïlande en tant qu'architecte avec le gouvernement et avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés. Il a rejoint Trócaire en 1981 comme agent de programme pour l'Afrique, et plus tard il a travaillé en tant que représentant de la CIDSE au Laos de 1988 à 1992. M. Kilcullen a servi de délégué national de la plateforme irlandaise au Comité de liaison des ONG de l'UE de 1993 à 1996. Par la suite, il a été un membre du conseil exécutif de la CIDSE et son président de 1997 à 2001. En 2002, M. Kilcullen a rejoint le Comité de liaison des ONG de l'UE et a été l'un de ses représentants au sein du comité fondateur de la Concorde, et a finalement été élu président, en Juin 2006. En 2007-2008, il a été membre du Groupe de travail sur le projet de la lutte contre la famine du gouvernement irlandais, avec l'économiste Jeffrey Sachs, Josette Sheerin, Bono et d'autres.

Henri Valot, directeur des partenariats et des relations extérieures, Civicus

Henri Valot a rejoint Civicus en tant que directeur des partenariats et des relations extérieures. Son implication dans l'organisation a commencé en 2005 quand il a servi en tant que conseiller politique. Dans ce rôle, il a été impliqué avec les origines de l'AMCP, l'aide Coalition Better et le Forum central de haut niveau de l'OCDE 3 à Accra où les OSC ont été reconnues comme des acteurs du développement. Henri apporte plus de 20 années d'expérience dans la coopération internationale et l'efficacité du développement. Henri a travaillé sur des missions de maintien de la paix, avec le PNUD, et plus récemment en Angola et au Burundi avec le National Democratic Institute. Il est également professeur de philosophie politique.

Laurence Tubiana, présidente et fondatrice de l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI)

Laurence Tubiana est une économiste et diplomate française, Ambassadrice pour les négociations climatiques. Mme Tubiana est l'actuelle directrice de la chaire développement durable de Sciences Po. Paris, présidente et fondatrice de l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI), membre du CA du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), de l'India Council for Sustainable Development, du China Council for International Cooperation on Environment and Development et du conseil d'orientation stratégique de l'Institute for Advanced Sustainability Studies e.V. (Potsdam, Allemagne).
Elle est spécialiste des questions de gouvernance mondiale notamment dans le domaine du changement climatique, de la biodiversité. Elle a notamment analysé le rôle de la diplomatie française dans ces domaines. Ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique, elle est la négociatrice principale pour COP 21.
Le 29 janvier 2016, Laurent Fabius, président de la COP21, la nomme "championne de haut niveau" pour le suivi des engagements de la COP21, tâche qu'elle devra assurer jusqu'à la fin de la COP22

Staffan Nilsson, président du Comité Économique et Social Européen

 

La personnalité de Staffan Nilsson, ses qualifications professionnelles et son engagement en faveur des idéaux de la société civile dont le CESE s'est fait de longue date le porte-parole et pour lesquels il œuvre depuis de nombreuses années, ont conduit à son élection au poste de président du Comité économique et social européen le 20 octobre 2010.Staffan Nilsson est un partisan résolu de l'Union européenne, dont le but premier est d'apporter une paix durable à notre continent, et un avocat infatigable de la croissance durable, laquelle est le meilleur moyen de financer un modèle social au service de tous les Européens et de défendre nos valeurs sur la scène internationale. Mobilisons-nous pour une Europe durable est le message politique de Staffan Nilsson pour la durée de son mandat. Sur le plan politique, il a pris position pour un engagement civique maximum en faveur des efforts de l'Europe visant à promouvoir le développement durable dans le domaine environnemental, économique et social. M. Nilsson a fait ses preuves dans l'exercice de fonctions de responsabilité au sein du CESE. Avant d'en devenir le président, il a présidé pendant six ans le Groupe III (Activités diverses) dont il avait été vice-président également pendant six ans. Depuis 1995, date à laquelle il est devenu membre du CESE et du Groupe III, il met avec enthousiasme son expertise au service des travaux du CESE, principalement dans les domaines de l'agriculture, du développement durable et de la coopération internationale. Il a été rapporteur du CESE pour les avis concernant la directive-cadre sur la protection des sols et la communication de la Commission sur l'utilisation durable des pesticides, pour le rapport d'information sur le thème "Agriculture et sécurité alimentaire dans le cadre du Partenariat euro-méditerranéen", ainsi que pour l'avis sur le plan d'action en faveur de l'écotechnologie – pour ne citer que quelques exemples. Par le passé, M. Nilsson a également été actif en tant que membre des comités consultatifs mixtes (CCM) du CESE, institués avec les pays candidats à l'adhésion, et il joue actuellement un rôle clef au sein du CCM UE-Turquie et du comité de suivi Euromed. Militant depuis ses années d'université, aujourd'hui agriculteur prospère, Staffan Nilsson est un élément moteur du dialogue et du développement participatif. 

Jean Rossiaud, docteur en sociologie politique de l’Université de Genève

Jean Rossiaud est sociologue, politologue et juriste, docteur en sociologie politique de l’Université de Genève. Délégué du Comité international de la Croix Rouge, au Soudan, en Ethiopie et au Pérou. Auteur d’une thèse de doctorat intitulée « Etat et mouvement social dans la mondialisation ». Député Vert au Parlement du Canton de Genève de 2003 à 2009, il est aujourd’hui représentant des Verts suisses au Parti vert européen et aux Global Greens (Verts mondiaux). De septembre 2007 à mars 2011, il a travaillé comme conseiller personnel au Département des Finances et du logement, puis comme chef de cabinet au Département de la Cohésion sociale et de la solidarité de la Ville de Genève (DGVS). Il a rédigé en 2012 le cahier de propositions du Forum pour une nouvelle gouvernance mondiale (FnGM) sur mouvement social et gouvernance mondiale intitulé « Qui gouverne le monde ? Pour un mouvement démocratique cosmopolitaire ». Au printemps 2013, il rejoint le FnGM en tant que coordinateur, aux côtés de Gustavo Marin et de Arnaud Blin.