L’empreinte carbone des transports urbains, le cas de Mumbai

Développer des systèmes de transports urbains moins émetteurs de CO2 (ou plus sobre en carbone) est un enjeu pressant en matière de développement durable. L’estimation de leur empreinte carbone, devrait permettre de réduire leurs émissions. L’objectif de l’étude est double : faciliter l’émergence de plan de mobilité durable et l’accession à la finance carbone pour les mettre en place.
 


  2011-2012
  Mumbai - Inde
  Villes et services urbains

 


Favoriser les transports urbains grâce au financement carbone

Leur objectif était double : faciliter les décisions des pouvoirs publics dans la mise en place de solutions durables pour réduire leurs émissions et l’accession aux financements pour y parvenir.

La mise en place d’outils financiers permettant d’aider les villes qui réduisent efficacement leurs émissions de GES constitue l’une des avancées majeures récentes des négociations internationales sur le climat. Pour permettre au secteur des transports d’accéder à ces fonds, l’enjeu consiste aujourd’hui à établir des méthodes d’évaluation des émissions qui prennent en compte les spécificités clés du secteur, le contexte propre aux pays en voie de développement et l’échelle de la ville.

Cette recherche s’est appuyée sur un cas pilote, celui de la ligne de métro de la ville de Mumbai.

Une méthodologie pour conseiller les villes sur leur mobilité

Après 3 séminaires de travail - Mumbai en septembre 2010, Cancun en décembre 2010 lors de laCOP-16 de l’ONU sur les négociations climatiques et Paris en juin 2011 - ce projet a été finalisé en partenariat avec l’Institute for Transportation and Development Policy (ITDP ) et Clean Air Initiative for Asian Cities (CAI - Asia), deux spécialistes mondiaux de la comptabilité carbone pour le secteur des transports. L’ITDP est un think-tank américain ayant développé des méthodologies de calcul des émissions des projets transports, reconnues sur la scène internationale. Cette expertise technique précieuse pour réaliser la deuxième et ultime phase de l’étude a permis d’établir une méthodologie intégrée pour évaluer une politique de transport dans son ensemble et in fine conseiller une ville sur l’évolution de sa mobilité.

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